Université en action

 

Contractualisation, où en est-on ?

Le contrat quadriennal ayant pour objet de couvrir la période 2009-2012, il eût été souhaitable qu'il puisse être rédigé et finalisé en amont pour une signature dès le mois de janvier 2009. Ce schéma, qui aurait permis à l'Université de connaître les moyens que l'Etat lui accorde pour mener sa stratégie, ne pouvait cependant qu'être théorique : en effet le contrat prend certes appui sur le projet d'établissement commun mais ce dernier affiche pour ambition forte de créer l'Université de Strasbourg autour d'objectifs généraux, auxquels il convient désormais de donner  un relief stratégique et politique défini par les instances de l'Université. C'est au conseil d'administration qui vient d'être installé dans sa formation complète le 13 janvier dernier, et aux conseils qui préparent ses  décisions, qu'il appartient désormais de définir, sur la base des propositions formulées par le président et son équipe, les axes prioritaires de l'université.
Le processus contractuel s'est concrètement engagé le 26 janvier dernier lors d'une première rencontre avec la DGES en présence de Patrick Hetzel directeur général de l'enseignement supérieur  et de ses collaborateurs.

Les dossiers majeurs du contrat

Nous assistons à un changement radical de nos habitudes ; la négociation du contrat porte maintenant sur des grandes lignes stratégiques et n'est plus l'occasion de défendre des projets individuels qui se traduisent, ligne par ligne, par une, ressource budgétaire. Dans ce cadre, nous avons souhaité que le contrat accompagne et consolide la fusion (parmi nos objectifs :, créer la relation de dialogue entre le centre et les composantes, positionner les collégiums qui constituent un point clé pour développer la dynamique de transdisciplinarité et qui s'organisent selon des modalités différentes tenant compte des caractéristiques et de la culture des disciplines qu'ils assemblent et affermir la nouvelle physionomie de l'organigramme qui a recomposé les services centraux tout en intégrant les fonctions nouvelles). Patrick Hetzel a porté une attention particulière à la façon dont l'Université de Strasbourg entendait, aux différentes échelles territoriales, se positionner par rapport à un certain nombre d'acteurs : la BNUS, les écoles d'ingénieurs à Strasbourg, l'Université de Haute-Alsace et le PRES au niveau régional et pour ce qui concerne l'espace transfrontalier,  EUCOR, avec une volonté d'aborder le renforcement de la coopération avec pragmatisme sur des objectifs ciblés. La recherche a été évoquée avec la volonté partagée de conforter les secteurs d'excellence, de définir une politique internationale de la recherche pour accroître sa visibilité et de porter une attention particulière au développement scientifique en sciences humaines et sociales. Enfin la formation a donné lieu à un examen des avis et préconisations émis par la DGES sur la demande d'habilitation présentée par l'Université avec le souci de faire de cette campagne d'habilitation, le trait d'union entre le passé et le présent pour ne pas fragiliser l'existant tout en soutenant les efforts déjà engagés pour concevoir de manière plus globale notre future offre de formation.
En conclusion de cette séance de travail le directeur général de l'enseignement supérieur, a encouragé l'Université à travailler également sur le renouveau générationnel auquel nous devons faire face et qui constitue un défi majeur pour l'avenir de l'université.

Prochaines étapes

Le séminaire

Les axes stratégiques feront l'objet d'un travail approfondi sur chacun des items par les vice-présidents et responsables concernés et une mise en cohérence dans le cadre d'une réflexion d'ensemble qui sera l'objet du premier séminaire de l'équipe de direction au mois de mars prochain.

Les réunions des conseils de l'Université

Sur cette base, les conseils seront régulièrement informés de la stratégie et des priorités annoncées par l'Université à partir du socle que constitue le Projet d'Etablissement Commun ainsi que des éléments introduits par le ministère dans la négociation. A ces occasions une information plus large à l'ensemble de la communauté universitaire rendra compte des étapes clés de la démarche contractuelle. Une fois cette négociation finalisée dans un projet de contrat quadriennal celui-ci sera soumis aux conseils et en particulier à l'approbation du conseil d'administration. En parallèle, nous devrons accorder la plus grande attention aux nouveaux critères d'attribution des moyens qui feront l'objet d'autres discussions avec le ministère.
 
 

Un bilan d'étape des projets au 1er janvier 2009

Lancé en mars 2008, le déploiement du mode « projet » sur le chantier de construction de l'Université de Strasbourg vient de faire l'objet d'un bilan d'étape. Ce bilan fait le point sur l'état d'avancement des 65 projets identifiés il y a 8 mois. Présenté à la nouvelle équipe de direction de l'Université le 30 janvier dernier, il doit lui permettre de faire évoluer le portefeuille de projets en fonction de ses objectifs stratégiques. Une affaire à suivre...

Le document complet Bilan d'étape des projets au 1er janvier 2009 est consultable à l'adresse http://universitedestrasbourg/documents/ph3/Bilan_etape_de_la_fusion_270109c.pdf
 
 

Première paye : pari tenu

Certains en doutaient, et pourtant, c'est fait : en janvier, les personnels enseignants, chercheurs, biatos ont été normalement payés à la fin du premier mois d'existence de l'Université de Strasbourg. Ce n'était pas un exploit, juste un petit défi technique. L'essai a été transformé grâce à l'anticipation des changements.

Pour cette première paie, la difficulté était en effet clairement d'ordre technique. Il a été nécessaire de fiabiliser les processus de paie afin de permettre la maîtrise des risques. Depuis plusieurs mois, dans le cadre conjoint de l'acquisition des responsabilités et compétences élargies (RCE) et de la fusion des universités strasbourgeoises et de l'IUFM, les services de l'université travaillent, en liaison avec la Trésorerie générale, à la réussite de cette opération.

La réunion des outils de calcul de la paie des personnels titulaires des trois universités et de l'IUFM (GIRAFE) a permis non seulement la saisie de nouveaux paramètres introduits par la réglementation mais aussi la mise à niveau d'importantes informations concernant les personnels de l'université. Mais surtout, le pari de la mise en œuvre de la paie à façon, induisant de nouvelles modalités de travail avec la Trésorerie générale, est réussi.

Dans le cas de l'application de paie des personnels non titulaires, un important travail d'interfaçage a été mis en œuvre afin de permettre d'établir des liens entre la base de gestion administrative des personnels (HARPEGE) et celle de gestion de la paie (Astre).

Désormais, les restitutions des outils de paie contribuent à alimenter l'activité du Bureau de la masse salariale créé au sein de la Direction des finances et dont le rôle est d'assurer le suivi de l'enveloppe de crédits réservés à la masse salariale mais également de suivre la consommation des emplois de l'université.
 
 

Le congrès se prononce contre les projets de textes et décrets portant sur l'enseignement supérieur et la recherche

Près de 130 élus des instances de l'université (conseil d'administration, conseil scientifique, conseil des études et de la vie universitaire, membres élus du comité technique paritaire) se sont réunis en congrès le vendredi 13 février et ont adopté une motion à l'unanimité. Cette motion demande à la ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche le retrait des projets de textes et décrets affectant la communauté universitaire dans son ensemble. Elle exprime la volonté de la communauté universitaire d'impulser une nouvelle dynamique et accompagne le rejet des projets de réforme actuels de propositions concrètes formulés dans chacun des domaines évoqués.

Texte de la motion du 13 février. Voir la conférence en ligne sur UTV
 
 

Questions à Yves Larmet, vice-président « patrimoine » de l'Université de Strasbourg

« Maintenant que l'on connaît le montant de la dotation de l'Etat, on va pouvoir entrer en phase opérationnelle » Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, a annoncé au cours de la cérémonie inaugurale de l'Université de Strasbourg, le 5 février dernier, que l'opération campus strasbourgeoise serait dotée d'un capital de 375 millions d'euro. Ce capital, placé à taux fixe et garanti par l'Etat, doit dégager 16 millions d'euros d'intérêts par an, qui seront disponibles pour financer les opérations inscrites au plan campus. Ces opérations seront financées sous la forme de contrats de partenariats avec des prestataires, chargés de réaliser concrètement les projets, en échange de la perception de loyers (type crédit-bail).

Yves Larmet, vous pilotez politiquement l'opération campus depuis sa genèse, est-ce que vous êtes satisfait de ce que l'Etat a finalement alloué à l'Université de Strasbourg ?

Yves Larmet : je suis surtout très content de connaître le montant de la dotation pour qu'on puisse entrer rapidement en phase opérationnelle, ce qui était impossible tant qu'on ne savait pas sur quelle somme annuelle on pouvait compter. On va désormais pouvoir lancer les études financières et techniques opération par opération, et dégager des priorités dans la liste des projets. Nous espérons que cette amorce de l'Etat nous permettra de réaliser tout les projets portés par l'opération campus.

Ces priorités, justement, quelles sont-elles ?

Y.L. : Certaines sont évidentes, naturelles : la maison de l'étudiant, le musée des arts et sciences, l'aménagement « vert » du campus… D'autres, tout en étant également prioritaires, sont nettement plus complexes et sont à envisager à plus long terme : tout le travail, par exemple, sur l'amélioration énergétique des bâtiments, qui sont nombreux (botanique, patio, faculté de droit) se déploiera sans doute sur une dizaine d'années.
Il faut bien voir aussi que l'opération campus s'appuie également sur le  schéma directeur immobilier qui est en cours d'analyse et de concertation. L'opération campus interagit avec le Contrat de plan Etat-région 2007-2013 et le nouveau plan triennal : un ensemble de dispositifs financiers dédié à la restructuration des campus. Ces investissements représentent des efforts important de l'Etat et des Collectivités, qu'on peut estimer à  plus de 650 millions d'euros.


Peut-on attendre également un soutien financier des collectivités territoriales sur ce dossier ?

Y.L. : Elles sont nos partenaires naturels pour le CPER par exemple. Concernant l'opération campus, elles s'investiront sans doute opération par opération en fonction de leurs propres priorités. La région Alsace, par exemple, a une politique forte de soutien aux écoles d'ingénieurs : on a donc des chances de l'intéresser à notre projet de regroupement de deux écoles et d'un laboratoire de recherche dans la structure G2EI (Géoscience, Eau, Environnement et Ingénierie). Le Conseil général est plus axé sur les transports et avec la CUS, nous travaillerons davantage sur les projets d'aménagement des campus, son ouverture sur la ville.

Propos recueillis par Caroline Laplane


Liste des projets inscrits à l'opération campus
(sans ordre de priorité)
  • Restructuration de la faculté de médecine (démolition-reconstruction du bâtiment de médecine légale)
  • Création d'un nouveau lieu de vie étudiante sur le site de l'hôpital
  • Requalification de la tour de chimie après déménagement de la Faculté de chimie à l'Institut Le Bel
  • Extension de l'Institut de science et ingénierie supramoléculaire (ISIS)
  • Aménagement d'un insectarium et d'une animalerie aux normes sur l'emplacement d'anciennes animaleries de l'Institut de biologie moléculaire et cellulaire
  • Mise aux normes énergétique de la faculté de droit et de l'Institut de botanique
  • Poursuite de la rénovation de l'INSA
  • Réalisation d'une maison des arts et des sciences, qui réunira le Planétarium et une salle d'exploration temporaire
  • Regroupement et conservation des collections (musée zoologique, herbier, musée minéralogique, musée d'anatomie normale, moulages antiques, etc).
  • Création d'une maison de l'accueil international (400 chambres pour les étudiants étrangers de licence et master. Accueil et information des étudiants étrangers, ou français souhaitant étudier à l'étranger)
  • Création d'une maison de l'étudiant  (services aux étudiants, vie culturelle et associative)
  • Rénovation et extension du centre sportif
  • Déploiement d'un campus vert (amélioration des espaces publics sur le campus central, développement des modes de déplacement doux)
  • Rénovation de la Cité Appell (logements étudiants)
  • Création d'une maison des personnels (rénovation du bâtiment qui abrite le service de l'action sociale, création d'un espace petite enfance)
  • Localisation de la présidence de l'Université sur le campus historique
  • Regroupement de 2 écoles d'ingénieurs et d'un laboratoire de recherche dans la structure Géoscience, Eau, Environnement et Ingénierie (G2EI).
 
 
 

Lancement du nouveau site Internet de l'université

Ce site, lancé le 4 février 2009, constitue un point d'entrée unique pour les étudiants, les enseignants, les chercheurs, les personnels administratifs de l'Université, mais également les publics extérieurs à la sphère universitaire (lycéens, futurs étudiants, personnes en situation de reprise d'études, entrepreneurs, partenaires, journalistes, etc).

Le site unistra.fr se construit au même rythme que l'Université dont il se veut le reflet. Il s'agit d'une évolution progressive, qui s'inscrit sur le long terme. Les rubriques qui le composent seront donc amenées à s'étoffer avec le temps (informations complémentaires, iconographie…). De la même manière, de nouvelles fonctionnalités seront progressivement offertes aux internautes (flux RSS, forums, etc).

Ce site a été intégralement développé en interne avec les ressources humaines et matérielles de l'Université. Il s'agit d'un choix politique fort, dicté par un double impératif d'indépendance et d'efficacité. On notera d'ailleurs qu'unistra.fr s'appuie intégralement sur des logiciels libres (Linux, Apache, PHP, MySQL, Typo3). L'Université de Strasbourg est donc fière de vous offrir un site qui s'inscrit clairement dans une politique de développement libre de toute ingérence commerciale.

Saluons enfin le travail de l'équipe projet qui a passé de longs mois à peaufiner l'interface du site. Les webmestres des 3 universités historiques et de l'ancien Pôle universitaire européen (Edern Appéré, Daniel Bessey, Bruno Bernard et Thomas De Biasio) se sont en effet attachés à faire d'unistra.fr un portail convivial, clair, structuré et conforme aux normes d'accessibilité en vigueur. Nous espérons que le site de l'Université de Strasbourg sera pour vous un espace agréable que vous aurez plaisir à explorer et à consulter. Longue vie à l'Université de Strasbourg ! Et bonne navigation !


Damien Braun, chef de projet multimédia
 
 

La Vie : j'en ai, j'en donne 

Tel est le titre du 9e Forum Prévention Santé qu'organise, du 17 au 25 mars 2009, le Service universitaire de médecine préventive de Strasbourg (SUMPS). Cette action a pour but d'informer et de sensibiliser les étudiants et le personnel de l'Université de Strasbourg aux dons d'organe, dons de moelle et dons de sang.
Grâce à des collectes de sang organisées par l'EFS (Etablissement français du sang) et à la présence de professionnels du don (médecins et infirmières de la Coordination des prélèvements d'organes des HUS, médecins de l'Etablissement français du sang, ADOT…) le public pourra prouver son engagement en donnant son sang et/ou en prenant sa carte de donneur d'organe et/ou en s'inscrivant sur le Registre des donneurs de moelle osseuse.
Peu de gens réalisent qu'en donnant un peu d'eux-mêmes ils peuvent contribuer à sauver immédiatement des vies. En 2007, 4 664 greffes ont été réalisées en France, mais 227 décès ont eu lieu faute de greffe. Chaque jour, 8 800 dons de sang sont nécessaires en France et aujourd'hui nous avons besoin d'au moins 80 000 donneurs de moelle osseuse en plus.
En 2009, le SUMPS souhaite que l'UdS soit aussi « l'Université du Don de Soi ».

Stands d'information, animations, expositions, documentations
  • 17 mars : Parvis de la Faculté de droit
  • 18 mars : Palais universitaire
  • 19 mars : SUAPS
  • 20 mars : IUT d'Illkirch
  • 23 mars : IUT de Schiltigheim
  • 24 mars : Faculté de médecine
  • 25 mars : IUT de Haguenau
Collectes de sang
  • 17 et 19 mars : SUAPS 10h à 16h
  • 23 mars : IUT Schiltigheim 10h à 15h
  • 24 mars : IUT Illkirch 9h à 16h
Projection/débat : Tout sur ma mère - Film de Pedro Almodovar
  • 18 mars : Amphi 3 de l'Institut Le Bel à 18h30
  • 19 mars : IUT de Schiltigheim à 14h
Course pour la VIE : Jogging et marche nordique
  • jeudi 19 mars : Centre sportif universitaire à 11h
Contact : Docteur Corinne Clarac, directrice du SUMPS
corinne.clarac@unistra.fr
Téléphone : 03 90 24 50 30
http://sumps.u-strasbg.fr
 

ENTRETIEN

Yves Larmet

Maintenant que l'on connaît le montant de la dotation de l'Etat, on va pouvoir entrer en phase opérationnelle

CHIFFRES EN TÊTE

Les campus comptent :

  • 110 bâtiments

  • 600 000 m² SHON

  • 80 hectares de domaine foncier

ENVOYEZ VOS ARTICLES À L'ACTU

Avant le 9 mars 12h à lactu@unistra.fr pour une parution le 13 mars